dimanche 6 novembre 2011

Il est revenu (définitivement)




Fuck yeah bumbag

Après que le traditionnel "fanny pack" eu été l'objet d'une campagne locale de réhabilitation remarquée au Burning Man (totalement listé dans le trousseau recommandé par le festival), et à Coachella en 2008 , Marc avait subtilement tenté de le réintroduire 2009 via une coupe plus longue que large, lui conférant des nuances tantôt rouille et tannée tantôt nacre et rosée. 

Malgré tout, le hipster québequois restait à convaincre. Le secret n'errait que sur les podiums, sur certaines des pistes de danse les plus chébrans, puis plus tard sous l'enseigne d'un magasin de prêt à porter proposant robes transparentes très en vogue à Dalston et sweeters fluos.
Régulièrement un William, une Diane, ou un Hermes, remettait l'objet au gout du jour, l’appelant tour à tour "belt bag", "hands free bag" (mon préféré), ou encore (nom du modèle) Kelly Bandeau (chez H).
Et tout ça bien sur, à des prix défiants l’opulente bourse de Bill Gates.


Aujourd'hui, en arpentant le web en quête de nouvelles du disparu, je suis tombée sur le blog de la canadienne Gaëlle Royer. Sur la première page, elle y fait parade d'une très belle et plutôt rare (étant donné que je n'ai point retrouvé sa trace par la suite) banane (c'est dit, quel soulagement) de chez Rudsak.
Toute de léopard vêtue, elle s'est mise à frétiller devant mes yeux durant quelques instants d'extase. 

J'ai par la suite validé de nombreux modèles, tout comme le magnifique DVF prism hands free bag hihi, le Alice Roi de 2010, D&G (si mignon) ou encore le crabe
Puis j'ai également été l'objet de nombreuses visions cauchemardesques liées à la redécouverte de modèles vintages ou d’expérimentation de ce genre (le reste ici, des plus intéressants sommes toute.)
Puis enfin, je me suis arrêtée car mes yeux piquaient. 

Comme la banane reste avant tout le culte qu'on lui porte depuis son invention en (qu'en sais-je) je propose quelques images destinées à mettre en valeur ce fruit de nos fantasmes. 

Une douce comptine sur le sujet:


Je serais le mécène de qui veut bien lui consacrer une nuit spéciale dans son club (banane sur la danseuse de la fin):


Un courte histoire anglophone de la banane.


Un fuck yeah contant quelques pépites ici même.

Après avoir été longuement en pourparlers avec moi-même, j'ai pris l'importante décision de laisser la banane venir à moi (je ne fais pas de jeu de mots) sachant que tout le plaisir serait pour ma pomme si une DVF voulait bien se greffer à mes hanches (je ne fais pas de jeu de mots).

La banane est morte, vive la banane.


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