mercredi 8 septembre 2010

"hell we all die, sometimes."

L'érotisme jamais. J'oscille entre 80's d'hipster et 00's d'hipster parce que 3000 (INXS et Justin Timberlake, mon cœur balance). 




vendredi 9 juillet 2010

dance music never die

Eurodance is not dead (Bruce Platini session) by MC CrEaM

Brik's AKA Bruce Platini AKA MC Cream revient mash up la génération fluo pour shaker dans son sweat waïkiki.

dimanche 13 juin 2010

L'esthétique Pump The Jam fait encore des enfants.

Initié par quelques Galang, Two Doors Down, Keep it Going Louder et compères, au tour de Burrrraka. (La news est vielle, j'avoue).

mercredi 2 juin 2010

Les années soixante en bande son de vos ébats, c'est faisable.

35°c. Moiteur. Faible brise. Soleil brille. Brille en intérieur. Brille en extérieur. Enrobe le corps d'une sensible robe de fébrilité. Des cercles, de l'herbe et des franges. Le sexe des années soixante est un sexe aux rythmiques lourdes et torrides et aux riffs carnassiers, ne trouvant place qu'en la partie du bas ventre, en un mélange impitoyable. Lourdeur aérienne, oui, mais toujours paresseuse et humide. Dure.

Il y a les instigateurs du dimanche, les blues men à la retraite, les hippies sur le départ, les irlandais roux, les anglaises blondes à franges, ceux qui chantent la folk, ceux qui chantent le jazz, ceux qui chantent parce qu'ils n'ont pas eu le choix... En dépit du sens des paroles, du contexte politique, sociale, des maladies et de la bourse (et triple sens ne veut rien dire), tout le monde est putain de sexy.


Comme une partouze à échelle continentale. Où chaque catégorie s'en mêle. Les voix sont androgynes. Les basses à leur zénith. Les solos de guitares en érections prennent une dimension tactile. L'intervention de la grosse caisse est parfois indécente. Rouge les joues. Le refuge du corps. La pop est riche en tension. Dominateurs et dominés ne se distinguent pas: Le cuir et le daim. Les clous et le velours.

PS: Comme Deezer ne veut pas se fouler à me garder les morceaux dans l'ordre je conseille aux passants d'aller directement sur la page pour profiter pleinement de la playlist.


mardi 11 mai 2010

Etno Party: il était une fois dans l'Est (1).



C'était un jour de l'année 2004.
6 ans déjà.
Dans l'appartement vieillot d'un ami, en plein coeur de la banlieue grise de Budapest.
Une certaine frontière avec les Balkans, tous proches.
C'était une fin d'après-midi. Le soleil perçait les rideaux en simili-dentelles, pour irradier l'appartement, en enfin, mon visage englué par une sieste encore trop récente.

L'ami dont je parlais revenait à peine d'un séjour en Roumanie, juste à coté.
Dans ses valises, outre les souvenirs éthyliques, il y avait aussi une relique musicale contemporaine, qui attira de suite ma curiosité.
Une cassette audio, sobrement intitulé, « Etno Party ».



Sur la jaquette, vous le constaterez vous-mêmes, un savant mélange de photoshop amateur et de bon goût rural roumain. Rigolez pas, parfois, les jaquettes de mix-tape hiphop sont parfois pires.
Mon ami se mit à me décrire le contenu de la cassette.
« Truc de dingue, c'est de la dance music folklorique ! »
Il continua sa description en me racontant le fait que cette musique est présente partout là-bas, contentant aussi bien les jeunes que les vieux, dans les bus, les gares, les taxis, les restaurants...
Nous passâmes à l'écoute.
Radu Ille, le morceau : Sam sa cant sa cant.







http://www.mediafire.com/?iyjtmg0tzjz

Le bonhomme, issu des montagnes du Maramures, dans le nord de la Roumanie, est un peu une superstar de l'Etno, (et pas du Manele, qui est une musique plus urbaine, nous y reviendrons), tendance rurale.
Bling Bling Folk, habits traditionnels et bimbos qui sentent le foin fraichement coupé.
Audis flamboyantes sur les chemins sans bitumes des montagnes roumaines.
Voilà pour l'esthétique.

Le morceau me paraissait insensé à l'époque. Il relevait pour moi d'un mariage sonore impossible, et déjà bien digéré par les roumains. Alors, que le hip-hop, le dub, la drum n' bass, était quelque chose de bien vivant pour moi.
Non, là-bas, dans un pays qu'on dit, pauvre, éloigné, renfermé, les petits producteurs sans le sous de l'Etno, s'amusaient avec les rythmes digitaux, comme on joue avec des vieux Playmobils trouvés et mélangeaient (et le font toujours) ça avec les vieux airs de la chanson roumaine, paysanne, tzigane (Manele, aussi en Bulgarie et jusqu'en Turquie) ou plus Lover Style.
De la drum n' bass du Maramures,
du reggae digital de Bucarest,
du hip-hop fusion accordéon de Cluj.
Le tout, resservi avec des échos du chanteur, et une bonne dose de Kitsch balkanique.

Bien sur, ces morceaux, ne parleront pas aux puristes, tant de musiques électroniques, et autres « Basseries » que de musiques traditionnelles.
Bien sûr, on peut parler de mauvais goût, mais je porte un point d'honneur à pourfendre le snobisme culturel.

La sono mondiale, à l'envers. Quand la musique traditionnelle, folklorique, digère le digital, et pas l'inverse.
Pour une fois.

Lors de mes voyages en Roumanie, j'ai ramené à chaque fois un album de Radu Ille.
Chaque morceau est un signe de cette mondialisation sonore, pour le meilleur ou le pire.
Là-bas, presque tout le monde écoute ça, je le répète.
Maintenant, ces morceaux résonnent, dans l'est parisien, au moins, lors de séances d'écoutes furieuses et désespérées, nous faisant presque regretter d'être né sous la Marne et pas le Danube.

Jetez une oreille sur ce type, et sur d'autres bien d'autres, dont je parlerais plus tard.

Et pour le plaisir, le clip ! Une autoroute, des nanas qui se trémoussent, et l'inénarrable Radu.



( à suivre, d'autres aventures musicales au bord du Danube, du Hip-Hop roumain au festival de Guca, en passant par la pop-trance turc).

jeudi 22 avril 2010

Digression en 2010, mais quand même, un peu.



Peut être que je me trompe,
peut être que des gens voudront me contredire.
Soit.
Le clip «  Woo Boost » de Rusko, réalisé par Pomp&Clout est ce dont le dubstep a besoin.
D'une esthétique visuel.
Loin de moi l'idée que le dubstep devrait avoir une image, une, uniforme et très défini, mais il est bon de voir que ce style, s'éloigne, esthétiquement de l'imagerie Technologique+SF+Militaire+Machine dans laquelle est empétré nombreux visuel Drum n Bass et Jungle.
Aprés, je dit, ça, je suis en France, le pays ou l'ont prend avec 10 ans de retards les avancées culturelles de nos voisins anglais.

Ainsi, ce petit bijou, en plus de nous distordre notre sens des perceptions des basses fréquences, le clip joue sur mes souvenirs.
Ceux des clips de trance et dance des 90's. Comme si, ça y est, on avait digéré les codes Dance music, spirales fluos, effets 3D pourris, et incrustations foireuses, qui oublient la moitié de la main de la chanteuse.
Comme si, ça y est, on pouvait jouer avec ces codes, et les rendrent beau.
Ici, donc, du bending, des couleurs qui bavent, de l'épilepsie sur VHS qui saute, et fier comme un boeuf, sautant comme un dingue, Rusko, drapeau anglais au ventilateur.
Comme un cadeau, comme nous disant « Here my present to the world ».
C'est ça du dubstep (et du bon, en plus).
Se pavane aussi, entre deux drops d'images, une anglaise surréaliste, sans visage, et le même drapeau autour d'elle, laissant apparaître son dos et ses talons so 80's, mais aussi une vielle télé,
un synthé Yamaha de manga, et les projecteurs qui servent à éclairer le studio.
Voilà pour les accesoires.
Du lo-fi, du low-business, mais qui a vraiment de la gueule. Et qui du coup, me fait encore plus me dire qu'on vit une époque formidable, celle du recyclage, sans prise au sérieux de codes, barrés, pleins de couleurs, joyeux, drôle mais terriblement sérieux dans le sens ou, enfin, il donne une image au mouvement sans images qu'est le Dubstep.
Enfin, ça c'est ce que je pense.

dimanche 17 janvier 2010

DR ALBANNNNN (ah qu'est ce qu'on l'attend!)



Les blog y sera représenté par ses trois (fidèles) membres, inutile de leur poser la question...