vendredi 4 décembre 2009
Coupe ta machine à fumée, bordel !
Voilà. C'est ce à quoi se résume mon samedi dernier. Les auteurs de ce fameux blog de se souvenir également.
La différence c'est que c'était en salle. Pire.
Voilà, je sais que cet endroit n'est pas celui pour disserter sur nos mésaventures. Mais y a du mauvais gout dans le porno et aussi dans l'eurodance. Au mauvais gout dans les soirées tekno, il n'y a qu'un pas.
La dernière fois que j'avais foutu les iepes dans une soirée teKno (avec un K comme Ketamine, ok, c'est bas...) c'était au tout début des années 2000. Glorieux moments d'entrée dans l'âge adulte.
Mes copains, après être sortis d'une période metalpunkreggae sont entrés de plein fouet dans la mode des teufs ("ptain, tu comprend rien, c'est un life style, pff, twa alors...).
J'ai suivi, en me droguant moderement à l'herbe et à l'alcool. Je scotchais sur des sons intéressants, parfois, des ambiances magiques, souvent.
Mais pas de rencontres, ni de folie créative. En fait, beaucoup d'ennui devant les enceintes, et dèja, la session hardcore du petit matin, merde.
De la drum n bass, oui, de la jungle, oui, du reggae/ragga, oui, mais en trop petite quantité pour mes oreilles break-addict.
N'empêche, se réveiller (oui je dormais beaucoup, même sous speed), dans un champ en Picardie à 8 heures du mat, un chien venant de te lécher la gueule, c'était classe.
Samedi dernier, j'ai senti le poids de mes jeunes années. De l'ennui, seule une Twingo et une bonne marie jeanne, la présence d'amis chers, m'ont sauvé de la crise de la trentaine avant l'heure.
Des gouts de merde pour la déco: pouet pouet tralala lumiere colorée, une plaque de bois tagué spirale et le nom du sound6tem.
Une musique pauvre: putain, ils ont pas découvert le dubstep ces teuffeurs ou quoi ?
Un public inquiétant: qui l'eu crut ? On vend encore des masses de sweats de marque Shepper dans l'ouest de la Seine et Marne. La MDMA avait l'air de travailler bien comme il faut les neurones de mes amis teuffeurs. Un mec est venu me voir, poste de VJ oblige, en me disant "T'as vu on est des animaux !" Oui, mon ami. Tiens, tu reprendras un peu de binaire.
2009 voilà ou en est le mouvement free party. Fossilisé en 2002. Parti tous les rêves utopiques de "make some fucking noise", de l'autogestion (je me rappelle d'une teuf ou chaque mégot était ramassé à la main, au petit matin), envolé les expérimentations bruitistes de LSDF ou les mixs psyché des Boucles Etranges, bédavé les tentatives d'incoursions d'autres culture à ce milieu qui avait tout pour donner des repaires à des générations de non-parisiens amateurs de fêtes et de musiques éléctroniques.
La teuf est devenu beauf. C'est dit. C'est acté. Shit, me reste plus qu'a dépenser mes assedics en boîte à Paname center.
Allez, pour se souvenir.
Totem Tzigane, de Banditos. De grands moments sur ce morceau, gage de qualité dans un mix, il fut un temps.
Un mouvement viellisant, disais-je.
Bon, allez, un petit son, fondateur. Les Spiral Tribe. Des anglais, comme d'hab.
Ah, si, le meilleur moment musical de la soirée est quand un DJ inconnu a passé un EP, tout droit sorti des 90's, label DJ International. De la hip-house mon frère (article à venir, craché, promis juré, Keta, au pied, Keta, mange pas la gerbe de trippé ! 'Con ce chien !
PS: Oui, cet article est condescendant. Je suis pas mère Theresa non plus hein...
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samedi 28 novembre 2009
Haut les mains, haut les mains haut les mains! Donne moi ton coeur, donne moi, donne moi ton coeur!
Le monde change: stop à la fashionista décryptée et bonjour les gros sabots. L'arroseur de tendance ne fait plus dans la finesse et c'est à grand coup de 90's qu'il nous pousse le cul en 2010. Tout le monde suit, moi la première.
Option 1:
Major Lazer: "Keep it Going Louder" (difficile d'être plus à la pointe les amis.)
Option 2:
PROFESSOR CALCULUS, nous fais le présent d'une mix tape en 8-bit (bien nommée 8) pas piquée des vers, avec reprises so 90's telle que NOFX (mode pointu) ou encore (crème de la hype) Ace of Base (mode main stream) (et l'enfant est réussi je dois l'admettre, bien qu'un peu trop gai à mon goût). Téléchargeable ici!
Option 3:
"Paris est dans la plaaaace! Tout baigneeee!"
Option 1:
Major Lazer: "Keep it Going Louder" (difficile d'être plus à la pointe les amis.)
Option 2:
PROFESSOR CALCULUS, nous fais le présent d'une mix tape en 8-bit (bien nommée 8) pas piquée des vers, avec reprises so 90's telle que NOFX (mode pointu) ou encore (crème de la hype) Ace of Base (mode main stream) (et l'enfant est réussi je dois l'admettre, bien qu'un peu trop gai à mon goût). Téléchargeable ici!
Option 3:
"Paris est dans la plaaaace! Tout baigneeee!"
Option 4:
Qu'est ce qu'on s'éclate en école de com!
"Do the macarena dance!"
Option 5:
Perso, j'aurais donné un paquet de thune pour revivre mes sessions goûter devant la téloche. Je crois que la chaîne américaine CW a pris en compte ma requête puisqu'elle -Back to school- a décidée d'offrir un nouveau départ à deux des plus emblématiques séries des 90's: Beverly Hills 90210 et Melrose Place, tout ça version 3g+ bien sur (les producteurs prévoient même un épisode cross-over). "Dieu qu'on est bien!!"
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mardi 3 novembre 2009
eurodance du plat pays
Pump up the jam (technotronic)
Ok il est franchement temps d'attaquer l'artillerie lourde, le son qui a fait naitre a une génération entière l'envie de découvrir les boites et de se scotcher aux acides a 4ans.
"pump,up the jam, pump it up,...."
et cette suite allègrement reprise en magistrale choucroute, que du bonheur, une jouissance extreme de basse combiné a une crise d'epilepsie a la vue de ce patchwork rose et vert. N'oublions pas la chorégraphie, pure chef-d'œuvre vintage, on a tous dansé comme ca dans notre pyjama en doudou rappé.
Mais la question essentielle reste, a qui doit-on cette flute enchantée de l'eurodance???
Et la l'envoutement retombe.....a des belges.....et oui ca n'est vient pas du fond de brooklyn ou des milieux underground londoniens mais de Bruxelles un peu moins exotique.. de plus la ou l'on croyait a une pure création musicale il ne s'agit que de reprise.voir plus loin.
Mais indéniablement, c'est une réussite, une magnifique perle dans un écrin fluo brushingé, on aime tous et on s'en gargarisera jusqu'au bout.
Acid Life (Farley 'Jackmaster' Funk)
Move Your Body (Marshall Jefferson)
maintenant toi aussi joue a technotronic!!!
Ok il est franchement temps d'attaquer l'artillerie lourde, le son qui a fait naitre a une génération entière l'envie de découvrir les boites et de se scotcher aux acides a 4ans.
"pump,up the jam, pump it up,...."
et cette suite allègrement reprise en magistrale choucroute, que du bonheur, une jouissance extreme de basse combiné a une crise d'epilepsie a la vue de ce patchwork rose et vert. N'oublions pas la chorégraphie, pure chef-d'œuvre vintage, on a tous dansé comme ca dans notre pyjama en doudou rappé.
Mais la question essentielle reste, a qui doit-on cette flute enchantée de l'eurodance???
Et la l'envoutement retombe.....a des belges.....et oui ca n'est vient pas du fond de brooklyn ou des milieux underground londoniens mais de Bruxelles un peu moins exotique.. de plus la ou l'on croyait a une pure création musicale il ne s'agit que de reprise.voir plus loin.
Mais indéniablement, c'est une réussite, une magnifique perle dans un écrin fluo brushingé, on aime tous et on s'en gargarisera jusqu'au bout.
Acid Life (Farley 'Jackmaster' Funk)
Move Your Body (Marshall Jefferson)
maintenant toi aussi joue a technotronic!!!
vendredi 9 octobre 2009
Et les beach boys chantaient..
Back to the 90's. C'est qu'on se marrait bien à l'époque, quand les frères Hanson dansaient devant des backgrounds fleuris.
- Solitaire, légerement nostalgique du rock prog tu écoutais l'album Give it back (98) du Brian Jonestown Massacre (Frisco) et Anton Newcombe, genre de type qui aura beau te cracher à la figure mais que tu aimeras toute ta vie. Ca faisait "Whooooo..."
-Tendance étrange et biscornu, te situant entre No Doubt et Sound Garden tu écoutais l'album Mellon Collie and the Infinite Sadness (95) des Smashing Pumpkins (Chicago) et son Billy Corgan joufflu et mégalo. Ca faisait "The world is a vampire..."
- Quoi que, tu étais un outsider, personnage ambigue jouant sur son apparence, tu écoutais Another Reason to Fast (95) de Smoke (Atlanta). Benjamin Dickerson lachait les boas en plumes et ca faisait "My friend lives on a mountain..."
- Un peu réac', tu ne sortais jamais sans ton blouson simili sur lequel tu avais tagué rageux "The Jam", tu écoutais l'album I Should Coco (95) de Supergrass (Oxford), ces petites cendres de bon punk. Ca faisait "Caught by the fuzz, well I was still on a buzz..."
- Non toi tu te la jouais arty et décalé, un peu politisé juste ce qu'il faut. Tu écoutais l'album Different Class (95) de Pulp (Sheffield), Cocker en costume. Ca faisait "Sing along with the common people..."
- Tu étais un nerveux, mais t'avais la flemme de la vie, tu ne lachais pas d'une semelle le Back To School de Deftones en 2000. A l'ancienne tu écoutais l'album Nevermind (91) de Nirvana (Seattle), Cobain en bucheron. Ca faisait "Gotta find a way, find a way when I'm there..."
- Tu étais plutot un mec planant et avant-gardiste (mais tu pratiquais tout de meme un peu le skate) tu écoutais le Glory'p Hopisé album Londinium (96) d'Archive (South London) les hommes en noirs. Et ca faisait "A time when darkness belongs to night skies and nothing else..."
- Non, tu n'etais définitivement pas ce genre de gars, toi tu étais à contre courant, résolument bruyant, tu écoutais l'album The Hunt (96) de Guv'ner (NYC). Les choux à la crème de Thurston. Ca faisait "Wouh wouh leave me be..."
- Tu grimpais aux arbres, écorchures de la vie. Cobain tutoyait les cieux et tu écoutais l'album What Would the Community Think (96) de Cat Power (Atlanta via NYC), force mature d'une première trilogie, et Chan qui accouche de l'incontrolable. Ca faisait "they all come and peep through a hole in the wall..."
- Solitaire, légerement nostalgique du rock prog tu écoutais l'album Give it back (98) du Brian Jonestown Massacre (Frisco) et Anton Newcombe, genre de type qui aura beau te cracher à la figure mais que tu aimeras toute ta vie. Ca faisait "Whooooo..."
-Tendance étrange et biscornu, te situant entre No Doubt et Sound Garden tu écoutais l'album Mellon Collie and the Infinite Sadness (95) des Smashing Pumpkins (Chicago) et son Billy Corgan joufflu et mégalo. Ca faisait "The world is a vampire..."
- Quoi que, tu étais un outsider, personnage ambigue jouant sur son apparence, tu écoutais Another Reason to Fast (95) de Smoke (Atlanta). Benjamin Dickerson lachait les boas en plumes et ca faisait "My friend lives on a mountain..."
- Un peu réac', tu ne sortais jamais sans ton blouson simili sur lequel tu avais tagué rageux "The Jam", tu écoutais l'album I Should Coco (95) de Supergrass (Oxford), ces petites cendres de bon punk. Ca faisait "Caught by the fuzz, well I was still on a buzz..."
- Non toi tu te la jouais arty et décalé, un peu politisé juste ce qu'il faut. Tu écoutais l'album Different Class (95) de Pulp (Sheffield), Cocker en costume. Ca faisait "Sing along with the common people..."
- Tu étais un nerveux, mais t'avais la flemme de la vie, tu ne lachais pas d'une semelle le Back To School de Deftones en 2000. A l'ancienne tu écoutais l'album Nevermind (91) de Nirvana (Seattle), Cobain en bucheron. Ca faisait "Gotta find a way, find a way when I'm there..."
- Tu étais plutot un mec planant et avant-gardiste (mais tu pratiquais tout de meme un peu le skate) tu écoutais le Glory'p Hopisé album Londinium (96) d'Archive (South London) les hommes en noirs. Et ca faisait "A time when darkness belongs to night skies and nothing else..."
- Non, tu n'etais définitivement pas ce genre de gars, toi tu étais à contre courant, résolument bruyant, tu écoutais l'album The Hunt (96) de Guv'ner (NYC). Les choux à la crème de Thurston. Ca faisait "Wouh wouh leave me be..."
- Tu grimpais aux arbres, écorchures de la vie. Cobain tutoyait les cieux et tu écoutais l'album What Would the Community Think (96) de Cat Power (Atlanta via NYC), force mature d'une première trilogie, et Chan qui accouche de l'incontrolable. Ca faisait "they all come and peep through a hole in the wall..."
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lundi 5 octobre 2009
De la neige dans mes oreilles.
Comment ne pas venir aux racines ?
Je parle sérieusement. Sans honte.
Je dois avoir moins de 10 ans. Sur mon lit double, ma soeur en dessous, une victoire sur la hierarchie familiale, il y a ce morceau qui me hante.
Informer, inassislamdeboulodown, alikiboomboomdown.
Ca tourne, et ça me travaille. "Whaoo, il chante vite ce type !" me disais-je, puceau de toute culture musicale.
Ca passait sur Fun radio à l'époque. Meeeen, ce que j'ai pu aimer cet chanson !
La base de mes gouts et le début de l'amour du rubadub et de toutes les jamaicaneries qui me turlupinent aujourd'hui encore. De l'enfance dans la construction de la passion pour une musique.
Snow, canadien et blanc comme neige. Son tube "informer" reste encore puissant. Et je pense que chaque passage de ce son en soirée fait son effet.
Je ne sais pas ce qu'il est devenu aujourd'hui, mais son influence reste et restera à jamais. Au moins pour ma gueule
Alikiboomboomdown.
Et puis, via le blog de maddecent, j'ai déouvert un autre morceau, même texte, juste le chorus change. La mélancolie me menne dans les bras de morphée.
Lonely monday morning, c'est tellement d'actualité.
mardi 22 septembre 2009
Le vieux continent et la ligne de basse 303.
Cet article sera court.
Je reviendrai plus tard sur ce thème.
L'Eurodance n'est pas morte. Loin de là. Passons les frontières de l'hexagone, aiguisons un peu nos esgourdes et payons attention a ce qui se passe dans les radios au delà de Metz, Calais, Le Perthus.
A l'est, l'etno music, le turbo folk par exemple.
Chez nos voisins Rosbiff, grand inventeur de styles, l'eurodance a accouché d'un fils.
Un petit mélange de RnB sirupeux, de la blonde en bikini, du gros renoi, viril et gangsta(jusqu'ici tout va bien) et du 2 step (rejeton du uk garage, de la lointaine drum n' bass).
La bassline. Ca porte bien son nom.
Bassline. Ligne de basse.
Ca vient de Sheffield, ex ville industrielle, noire de chômage et de paysages pauvres, mais si riche en terme d'anglais créatifs. Sheffield, c'est Roubaix, mais avec des idées sonores.
Il y a un super film docu à voir sur cette ville. "Fucking Sheffield": en pleine 90's, on voit comment le chomdu pousse à se lancer dans la société du spectacle et l'industrie cul-turel.
Fini le blabla, passons à la bassline.
Booya !
Le dernier est un remx de Dizee Rascal. Pour faire simple, une instru bassline, sur du rap grimme. Ovastand chavy bwoy ?
La rchouma, j'aime bien. La bassline, justement, me fait un truc. La succession rapide des kicks et des snares. Focalisons, oublions le chant.
Je reviendrai plus tard sur ce thème.
L'Eurodance n'est pas morte. Loin de là. Passons les frontières de l'hexagone, aiguisons un peu nos esgourdes et payons attention a ce qui se passe dans les radios au delà de Metz, Calais, Le Perthus.
A l'est, l'etno music, le turbo folk par exemple.
Chez nos voisins Rosbiff, grand inventeur de styles, l'eurodance a accouché d'un fils.
Un petit mélange de RnB sirupeux, de la blonde en bikini, du gros renoi, viril et gangsta(jusqu'ici tout va bien) et du 2 step (rejeton du uk garage, de la lointaine drum n' bass).
La bassline. Ca porte bien son nom.
Bassline. Ligne de basse.
Ca vient de Sheffield, ex ville industrielle, noire de chômage et de paysages pauvres, mais si riche en terme d'anglais créatifs. Sheffield, c'est Roubaix, mais avec des idées sonores.
Il y a un super film docu à voir sur cette ville. "Fucking Sheffield": en pleine 90's, on voit comment le chomdu pousse à se lancer dans la société du spectacle et l'industrie cul-turel.
Fini le blabla, passons à la bassline.
Booya !
Le dernier est un remx de Dizee Rascal. Pour faire simple, une instru bassline, sur du rap grimme. Ovastand chavy bwoy ?
La rchouma, j'aime bien. La bassline, justement, me fait un truc. La succession rapide des kicks et des snares. Focalisons, oublions le chant.
lundi 21 septembre 2009
Les légendes ne meurent jamais.
Un ami de Filip disait récemment dans la presse une phrase digne d'un sketch d'anglais.
C'est pas parce que Sabrina et son "boys boys boys" et une application de strip-poker en pixel art sur Amstrad ont été parmi mes premiers émois érotomane vers 1989 que je me retrouve complètement dans la brillante décennie des années 80. Je suis plus, il faut l'admettre, aussi difficile soit ce fait, un enfant des années 90, décennie dite de "l'eurodance" dixit les plus grand musicologues. J'ai plus de souvenirs du Hit Machine, avec les bicolores Charly et Lulu, que du Top 50. Tout cela se mélange parfois dans un maelström de sons et d'images, de clap, de kick et d'effet violet et rose d'un clip de Trance. Mon esprit divague et ma mémoire morte aussi.
Il n'empêche, parfois, l'information te rattrape et te permet de te situer dans l'historiographie contemporaine.
Je suis un enfant des 90's et la mort de Filip Nikolic me l'a rappelé brutalement.
Il est mort le divin enfant. Je m'abstiendrai de le juger. Juste un rappel en forme d'hommage posthume à un fier représentant des boys band fransscouille.
Partir un jour, sans retour. On a sous estimé le propos messianique de cette chanson. Comme si il y avait un peu de Paco Rabanne dans ce titre. Les vendeurs de cd 2 titres et de crèmes dépilatoires sont en deuil.
Et moi de me souvenir.
A cette époque, on ne doutait pas du potentiel de ces chansons sur les filles de nos ages. Avec amertume, on essayait de se rassurer en se disant, qu'ils nous restait, à nous les hommes, le rap de Vanilla Ice, et le grunge de Kobain, pour ceux qui aimait porter de la laine (moi ça me grattait, j'ai toujours préférer le doux frottement du synthétique à pression sur ma douce peau de pré-pubère.).
Mais le fait était là. Les cris de demoiselles, pour preuves, les évanouissements en public pour symptômes d'un mal contemporain.
"Pff, de toutes les façons, les boys band, c'est des pédés !" disait-on, narquois, dans la cours de récré, un Kinder Délice Leader Price en bouche.
Et par la même, nous avions oublier que quelques années plus tôt, les New Kids, et mieux, les East 17 avaient aiguisés notre sens du style, de la casquette à l'envers, et du pas de danse dite, "de la serpillère ghetto". On en était, et c'est par purisme (et jalousie aussi un peu) que l'on dénigrait la seconde génération de Boysbandeux. Nous faisions erreur, du haut de nos trois poils (ou pas), car, en 2009, les clips des 2be3 résonnent dans le cyberspace, à l'heure ou Kurt Kobain est un personnage de Guitar Hero.
Repose en paix, Filip.
Fatch ! Sim, Patrick Swayze, et Filip le même mois. Triste septembre.
"Une chose est sûre et certaine: Filip n'a pas voulu mettre fin à sesParce que, oui, nous sommes des enfants des 90's plus que des 80's.
jours. C'est impossible. J'avais d'ailleurs déjà parlé du suicide avec
lui: il était contre."
C'est pas parce que Sabrina et son "boys boys boys" et une application de strip-poker en pixel art sur Amstrad ont été parmi mes premiers émois érotomane vers 1989 que je me retrouve complètement dans la brillante décennie des années 80. Je suis plus, il faut l'admettre, aussi difficile soit ce fait, un enfant des années 90, décennie dite de "l'eurodance" dixit les plus grand musicologues. J'ai plus de souvenirs du Hit Machine, avec les bicolores Charly et Lulu, que du Top 50. Tout cela se mélange parfois dans un maelström de sons et d'images, de clap, de kick et d'effet violet et rose d'un clip de Trance. Mon esprit divague et ma mémoire morte aussi.
Il n'empêche, parfois, l'information te rattrape et te permet de te situer dans l'historiographie contemporaine.
Je suis un enfant des 90's et la mort de Filip Nikolic me l'a rappelé brutalement.
Il est mort le divin enfant. Je m'abstiendrai de le juger. Juste un rappel en forme d'hommage posthume à un fier représentant des boys band fransscouille.
Partir un jour, sans retour. On a sous estimé le propos messianique de cette chanson. Comme si il y avait un peu de Paco Rabanne dans ce titre. Les vendeurs de cd 2 titres et de crèmes dépilatoires sont en deuil.
Et moi de me souvenir.
A cette époque, on ne doutait pas du potentiel de ces chansons sur les filles de nos ages. Avec amertume, on essayait de se rassurer en se disant, qu'ils nous restait, à nous les hommes, le rap de Vanilla Ice, et le grunge de Kobain, pour ceux qui aimait porter de la laine (moi ça me grattait, j'ai toujours préférer le doux frottement du synthétique à pression sur ma douce peau de pré-pubère.).
Mais le fait était là. Les cris de demoiselles, pour preuves, les évanouissements en public pour symptômes d'un mal contemporain.
"Pff, de toutes les façons, les boys band, c'est des pédés !" disait-on, narquois, dans la cours de récré, un Kinder Délice Leader Price en bouche.
Et par la même, nous avions oublier que quelques années plus tôt, les New Kids, et mieux, les East 17 avaient aiguisés notre sens du style, de la casquette à l'envers, et du pas de danse dite, "de la serpillère ghetto". On en était, et c'est par purisme (et jalousie aussi un peu) que l'on dénigrait la seconde génération de Boysbandeux. Nous faisions erreur, du haut de nos trois poils (ou pas), car, en 2009, les clips des 2be3 résonnent dans le cyberspace, à l'heure ou Kurt Kobain est un personnage de Guitar Hero.
Repose en paix, Filip.
Fatch ! Sim, Patrick Swayze, et Filip le même mois. Triste septembre.
lundi 14 septembre 2009
J'ai mangé trop de tarte au citron meringuée: j'vois ma vie défiler devant mes yeux.
1978, Gerry Raferty chante Baker Street. C'est tendu.
En alternative à George tout puissant et pour ceux dont les orientations évoluent très haut dans le ciel, ou très bas dans le subway. Un premier frisson nommé éros, de ceux que l'on obtient en bas âge, limite infligés par le cercle familial, entre Maxime Le Forestier et Van Morrison.
Soit, Gerry, la pierre à l'édifice. Baker Street, l'alter ego non pas pointu mais presque underground de Careless.
J'ai dégusté l'introduction durant 26 secondes exactement, jusqu'à ce que le saxophone s'impose par son évidence et me plonge dans une atmosphère aux contours dilatés, et aux maillots de bains échancrés..
PS: S'apprécie mieux les yeux clos 'with random thoughts'. Et en remplaçant la voix d'origine par celle de Barry, on acquiert l'essence d'un érotisme 'early 80's' fictif, car non vécu, mais rien ne se soustrait aux images de l'esprit...(J'me dégoûte moi même..)
Et puis ça c'est drôle un peu: http://www.privatedickmovie.co.uk/
Et puis ça ;)
En alternative à George tout puissant et pour ceux dont les orientations évoluent très haut dans le ciel, ou très bas dans le subway. Un premier frisson nommé éros, de ceux que l'on obtient en bas âge, limite infligés par le cercle familial, entre Maxime Le Forestier et Van Morrison.
Soit, Gerry, la pierre à l'édifice. Baker Street, l'alter ego non pas pointu mais presque underground de Careless.
J'ai dégusté l'introduction durant 26 secondes exactement, jusqu'à ce que le saxophone s'impose par son évidence et me plonge dans une atmosphère aux contours dilatés, et aux maillots de bains échancrés..
PS: S'apprécie mieux les yeux clos 'with random thoughts'. Et en remplaçant la voix d'origine par celle de Barry, on acquiert l'essence d'un érotisme 'early 80's' fictif, car non vécu, mais rien ne se soustrait aux images de l'esprit...(J'me dégoûte moi même..)
Et puis ça c'est drôle un peu: http://www.privatedickmovie.co.uk/
Et puis ça ;)
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Comment ne pas commencer ce blog par le monument, une des essences même du projet de cette page, l'époustouflant CARELESS WHISPER du grand George!
A première vue, la critique semble facile, c'est certain. Mais jaimerais prendre un peu de temps pour expliquer a quelle point ce clip peut être déclaré comme le plus kitch du monde. Tout est réunis, le brushing, le regard de braise, la petite histoire sentimentale tout au long, qui notons le se passe à l'époque où George Michael embrassait encore des filles. Un vrai concentré des 80's pour sa pire partie! Louons la qualité de la mise en scène, le jeu actors studio, et cette partie assez surnaturelle de corde avec ce micro qui ne lui sert à rien (pourquoi il chante pas dedans??), et toujours cette attitude dégoulinante de sexe sale...à ce sujet on apprend qu'il trompe sa copine (ho le vilain) et après il est super degouté sur son balcon (tourné à créteil j'en suis sur), mais il se retrouve tout seul quand même! Heureusement qu'on apprend quelque chose dans ce clip!
Enfin, chez nous cette merveille musicale rythme nos journées et les grands moments de tendres complicités, je finirais par un grand merci au mec au saxo !
A première vue, la critique semble facile, c'est certain. Mais jaimerais prendre un peu de temps pour expliquer a quelle point ce clip peut être déclaré comme le plus kitch du monde. Tout est réunis, le brushing, le regard de braise, la petite histoire sentimentale tout au long, qui notons le se passe à l'époque où George Michael embrassait encore des filles. Un vrai concentré des 80's pour sa pire partie! Louons la qualité de la mise en scène, le jeu actors studio, et cette partie assez surnaturelle de corde avec ce micro qui ne lui sert à rien (pourquoi il chante pas dedans??), et toujours cette attitude dégoulinante de sexe sale...à ce sujet on apprend qu'il trompe sa copine (ho le vilain) et après il est super degouté sur son balcon (tourné à créteil j'en suis sur), mais il se retrouve tout seul quand même! Heureusement qu'on apprend quelque chose dans ce clip!
Enfin, chez nous cette merveille musicale rythme nos journées et les grands moments de tendres complicités, je finirais par un grand merci au mec au saxo !
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