Cet article sera court.
Je reviendrai plus tard sur ce thème.
L'Eurodance n'est pas morte. Loin de là. Passons les frontières de l'hexagone, aiguisons un peu nos esgourdes et payons attention a ce qui se passe dans les radios au delà de Metz, Calais, Le Perthus.
A l'est, l'etno music, le turbo folk par exemple.
Chez nos voisins Rosbiff, grand inventeur de styles, l'eurodance a accouché d'un fils.
Un petit mélange de RnB sirupeux, de la blonde en bikini, du gros renoi, viril et gangsta(jusqu'ici tout va bien) et du 2 step (rejeton du uk garage, de la lointaine drum n' bass).
La bassline. Ca porte bien son nom.
Bassline. Ligne de basse.
Ca vient de Sheffield, ex ville industrielle, noire de chômage et de paysages pauvres, mais si riche en terme d'anglais créatifs. Sheffield, c'est Roubaix, mais avec des idées sonores.
Il y a un super film docu à voir sur cette ville. "Fucking Sheffield": en pleine 90's, on voit comment le chomdu pousse à se lancer dans la société du spectacle et l'industrie cul-turel.
Fini le blabla, passons à la bassline.
Booya !
Le dernier est un remx de Dizee Rascal. Pour faire simple, une instru bassline, sur du rap grimme. Ovastand chavy bwoy ?
La rchouma, j'aime bien. La bassline, justement, me fait un truc. La succession rapide des kicks et des snares. Focalisons, oublions le chant.
mardi 22 septembre 2009
lundi 21 septembre 2009
Les légendes ne meurent jamais.
Un ami de Filip disait récemment dans la presse une phrase digne d'un sketch d'anglais.
C'est pas parce que Sabrina et son "boys boys boys" et une application de strip-poker en pixel art sur Amstrad ont été parmi mes premiers émois érotomane vers 1989 que je me retrouve complètement dans la brillante décennie des années 80. Je suis plus, il faut l'admettre, aussi difficile soit ce fait, un enfant des années 90, décennie dite de "l'eurodance" dixit les plus grand musicologues. J'ai plus de souvenirs du Hit Machine, avec les bicolores Charly et Lulu, que du Top 50. Tout cela se mélange parfois dans un maelström de sons et d'images, de clap, de kick et d'effet violet et rose d'un clip de Trance. Mon esprit divague et ma mémoire morte aussi.
Il n'empêche, parfois, l'information te rattrape et te permet de te situer dans l'historiographie contemporaine.
Je suis un enfant des 90's et la mort de Filip Nikolic me l'a rappelé brutalement.
Il est mort le divin enfant. Je m'abstiendrai de le juger. Juste un rappel en forme d'hommage posthume à un fier représentant des boys band fransscouille.
Partir un jour, sans retour. On a sous estimé le propos messianique de cette chanson. Comme si il y avait un peu de Paco Rabanne dans ce titre. Les vendeurs de cd 2 titres et de crèmes dépilatoires sont en deuil.
Et moi de me souvenir.
A cette époque, on ne doutait pas du potentiel de ces chansons sur les filles de nos ages. Avec amertume, on essayait de se rassurer en se disant, qu'ils nous restait, à nous les hommes, le rap de Vanilla Ice, et le grunge de Kobain, pour ceux qui aimait porter de la laine (moi ça me grattait, j'ai toujours préférer le doux frottement du synthétique à pression sur ma douce peau de pré-pubère.).
Mais le fait était là. Les cris de demoiselles, pour preuves, les évanouissements en public pour symptômes d'un mal contemporain.
"Pff, de toutes les façons, les boys band, c'est des pédés !" disait-on, narquois, dans la cours de récré, un Kinder Délice Leader Price en bouche.
Et par la même, nous avions oublier que quelques années plus tôt, les New Kids, et mieux, les East 17 avaient aiguisés notre sens du style, de la casquette à l'envers, et du pas de danse dite, "de la serpillère ghetto". On en était, et c'est par purisme (et jalousie aussi un peu) que l'on dénigrait la seconde génération de Boysbandeux. Nous faisions erreur, du haut de nos trois poils (ou pas), car, en 2009, les clips des 2be3 résonnent dans le cyberspace, à l'heure ou Kurt Kobain est un personnage de Guitar Hero.
Repose en paix, Filip.
Fatch ! Sim, Patrick Swayze, et Filip le même mois. Triste septembre.
"Une chose est sûre et certaine: Filip n'a pas voulu mettre fin à sesParce que, oui, nous sommes des enfants des 90's plus que des 80's.
jours. C'est impossible. J'avais d'ailleurs déjà parlé du suicide avec
lui: il était contre."
C'est pas parce que Sabrina et son "boys boys boys" et une application de strip-poker en pixel art sur Amstrad ont été parmi mes premiers émois érotomane vers 1989 que je me retrouve complètement dans la brillante décennie des années 80. Je suis plus, il faut l'admettre, aussi difficile soit ce fait, un enfant des années 90, décennie dite de "l'eurodance" dixit les plus grand musicologues. J'ai plus de souvenirs du Hit Machine, avec les bicolores Charly et Lulu, que du Top 50. Tout cela se mélange parfois dans un maelström de sons et d'images, de clap, de kick et d'effet violet et rose d'un clip de Trance. Mon esprit divague et ma mémoire morte aussi.
Il n'empêche, parfois, l'information te rattrape et te permet de te situer dans l'historiographie contemporaine.
Je suis un enfant des 90's et la mort de Filip Nikolic me l'a rappelé brutalement.
Il est mort le divin enfant. Je m'abstiendrai de le juger. Juste un rappel en forme d'hommage posthume à un fier représentant des boys band fransscouille.
Partir un jour, sans retour. On a sous estimé le propos messianique de cette chanson. Comme si il y avait un peu de Paco Rabanne dans ce titre. Les vendeurs de cd 2 titres et de crèmes dépilatoires sont en deuil.
Et moi de me souvenir.
A cette époque, on ne doutait pas du potentiel de ces chansons sur les filles de nos ages. Avec amertume, on essayait de se rassurer en se disant, qu'ils nous restait, à nous les hommes, le rap de Vanilla Ice, et le grunge de Kobain, pour ceux qui aimait porter de la laine (moi ça me grattait, j'ai toujours préférer le doux frottement du synthétique à pression sur ma douce peau de pré-pubère.).
Mais le fait était là. Les cris de demoiselles, pour preuves, les évanouissements en public pour symptômes d'un mal contemporain.
"Pff, de toutes les façons, les boys band, c'est des pédés !" disait-on, narquois, dans la cours de récré, un Kinder Délice Leader Price en bouche.
Et par la même, nous avions oublier que quelques années plus tôt, les New Kids, et mieux, les East 17 avaient aiguisés notre sens du style, de la casquette à l'envers, et du pas de danse dite, "de la serpillère ghetto". On en était, et c'est par purisme (et jalousie aussi un peu) que l'on dénigrait la seconde génération de Boysbandeux. Nous faisions erreur, du haut de nos trois poils (ou pas), car, en 2009, les clips des 2be3 résonnent dans le cyberspace, à l'heure ou Kurt Kobain est un personnage de Guitar Hero.
Repose en paix, Filip.
Fatch ! Sim, Patrick Swayze, et Filip le même mois. Triste septembre.
lundi 14 septembre 2009
J'ai mangé trop de tarte au citron meringuée: j'vois ma vie défiler devant mes yeux.
1978, Gerry Raferty chante Baker Street. C'est tendu.
En alternative à George tout puissant et pour ceux dont les orientations évoluent très haut dans le ciel, ou très bas dans le subway. Un premier frisson nommé éros, de ceux que l'on obtient en bas âge, limite infligés par le cercle familial, entre Maxime Le Forestier et Van Morrison.
Soit, Gerry, la pierre à l'édifice. Baker Street, l'alter ego non pas pointu mais presque underground de Careless.
J'ai dégusté l'introduction durant 26 secondes exactement, jusqu'à ce que le saxophone s'impose par son évidence et me plonge dans une atmosphère aux contours dilatés, et aux maillots de bains échancrés..
PS: S'apprécie mieux les yeux clos 'with random thoughts'. Et en remplaçant la voix d'origine par celle de Barry, on acquiert l'essence d'un érotisme 'early 80's' fictif, car non vécu, mais rien ne se soustrait aux images de l'esprit...(J'me dégoûte moi même..)
Et puis ça c'est drôle un peu: http://www.privatedickmovie.co.uk/
Et puis ça ;)
En alternative à George tout puissant et pour ceux dont les orientations évoluent très haut dans le ciel, ou très bas dans le subway. Un premier frisson nommé éros, de ceux que l'on obtient en bas âge, limite infligés par le cercle familial, entre Maxime Le Forestier et Van Morrison.
Soit, Gerry, la pierre à l'édifice. Baker Street, l'alter ego non pas pointu mais presque underground de Careless.
J'ai dégusté l'introduction durant 26 secondes exactement, jusqu'à ce que le saxophone s'impose par son évidence et me plonge dans une atmosphère aux contours dilatés, et aux maillots de bains échancrés..
PS: S'apprécie mieux les yeux clos 'with random thoughts'. Et en remplaçant la voix d'origine par celle de Barry, on acquiert l'essence d'un érotisme 'early 80's' fictif, car non vécu, mais rien ne se soustrait aux images de l'esprit...(J'me dégoûte moi même..)
Et puis ça c'est drôle un peu: http://www.privatedickmovie.co.uk/
Et puis ça ;)
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Comment ne pas commencer ce blog par le monument, une des essences même du projet de cette page, l'époustouflant CARELESS WHISPER du grand George!
A première vue, la critique semble facile, c'est certain. Mais jaimerais prendre un peu de temps pour expliquer a quelle point ce clip peut être déclaré comme le plus kitch du monde. Tout est réunis, le brushing, le regard de braise, la petite histoire sentimentale tout au long, qui notons le se passe à l'époque où George Michael embrassait encore des filles. Un vrai concentré des 80's pour sa pire partie! Louons la qualité de la mise en scène, le jeu actors studio, et cette partie assez surnaturelle de corde avec ce micro qui ne lui sert à rien (pourquoi il chante pas dedans??), et toujours cette attitude dégoulinante de sexe sale...à ce sujet on apprend qu'il trompe sa copine (ho le vilain) et après il est super degouté sur son balcon (tourné à créteil j'en suis sur), mais il se retrouve tout seul quand même! Heureusement qu'on apprend quelque chose dans ce clip!
Enfin, chez nous cette merveille musicale rythme nos journées et les grands moments de tendres complicités, je finirais par un grand merci au mec au saxo !
A première vue, la critique semble facile, c'est certain. Mais jaimerais prendre un peu de temps pour expliquer a quelle point ce clip peut être déclaré comme le plus kitch du monde. Tout est réunis, le brushing, le regard de braise, la petite histoire sentimentale tout au long, qui notons le se passe à l'époque où George Michael embrassait encore des filles. Un vrai concentré des 80's pour sa pire partie! Louons la qualité de la mise en scène, le jeu actors studio, et cette partie assez surnaturelle de corde avec ce micro qui ne lui sert à rien (pourquoi il chante pas dedans??), et toujours cette attitude dégoulinante de sexe sale...à ce sujet on apprend qu'il trompe sa copine (ho le vilain) et après il est super degouté sur son balcon (tourné à créteil j'en suis sur), mais il se retrouve tout seul quand même! Heureusement qu'on apprend quelque chose dans ce clip!
Enfin, chez nous cette merveille musicale rythme nos journées et les grands moments de tendres complicités, je finirais par un grand merci au mec au saxo !
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