35°c. Moiteur. Faible brise. Soleil brille. Brille en intérieur. Brille en extérieur. Enrobe le corps d'une sensible robe de fébrilité. Des cercles, de l'herbe et des franges. Le sexe des années soixante est un sexe aux rythmiques lourdes et torrides et aux riffs carnassiers, ne trouvant place qu'en la partie du bas ventre, en un mélange impitoyable. Lourdeur aérienne, oui, mais toujours paresseuse et humide. Dure.
Il y a les instigateurs du dimanche, les blues men à la retraite, les hippies sur le départ, les irlandais roux, les anglaises blondes à franges, ceux qui chantent la folk, ceux qui chantent le jazz, ceux qui chantent parce qu'ils n'ont pas eu le choix... En dépit du sens des paroles, du contexte politique, sociale, des maladies et de la bourse (et triple sens ne veut rien dire), tout le monde est putain de sexy.
Comme une partouze à échelle continentale. Où chaque catégorie s'en mêle. Les voix sont androgynes. Les basses à leur zénith. Les solos de guitares en érections prennent une dimension tactile. L'intervention de la grosse caisse est parfois indécente. Rouge les joues. Le refuge du corps. La pop est riche en tension. Dominateurs et dominés ne se distinguent pas: Le cuir et le daim. Les clous et le velours.
PS: Comme Deezer ne veut pas se fouler à me garder les morceaux dans l'ordre je conseille aux passants d'aller directement sur la page pour profiter pleinement de la playlist.
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