vendredi 9 octobre 2009

Et les beach boys chantaient..

Back to the 90's. C'est qu'on se marrait bien à l'époque, quand les frères Hanson dansaient devant des backgrounds fleuris.


- Solitaire, légerement nostalgique du rock prog tu écoutais l'album Give it back (98) du Brian Jonestown Massacre (Frisco) et Anton Newcombe, genre de type qui aura beau te cracher à la figure mais que tu aimeras toute ta vie. Ca faisait "Whooooo..."

-Tendance étrange et biscornu, te situant entre No Doubt et Sound Garden tu écoutais l'album Mellon Collie and the Infinite Sadness (95) des Smashing Pumpkins (Chicago) et son Billy Corgan joufflu et mégalo. Ca faisait "The world is a vampire..."

- Quoi que, tu étais un outsider, personnage ambigue jouant sur son apparence, tu écoutais Another Reason to Fast (95) de Smoke (Atlanta). Benjamin Dickerson lachait les boas en plumes et ca faisait "My friend lives on a mountain..."

- Un peu réac', tu ne sortais jamais sans ton blouson simili sur lequel tu avais tagué rageux "The Jam", tu écoutais l'album I Should Coco (95) de Supergrass (Oxford), ces petites cendres de bon punk. Ca faisait "Caught by the fuzz, well I was still on a buzz..."

- Non toi tu te la jouais arty et décalé, un peu politisé juste ce qu'il faut. Tu écoutais l'album Different Class (95) de Pulp (Sheffield), Cocker en costume. Ca faisait "Sing along with the common people..."

- Tu étais un nerveux, mais t'avais la flemme de la vie, tu ne lachais pas d'une semelle le Back To School de Deftones en 2000. A l'ancienne tu écoutais l'album Nevermind (91) de Nirvana (Seattle), Cobain en bucheron. Ca faisait "Gotta find a way, find a way when I'm there..."

- Tu étais plutot un mec planant et avant-gardiste (mais tu pratiquais tout de meme un peu le skate) tu écoutais le Glory'p Hopisé album Londinium (96) d'Archive (South London) les hommes en noirs. Et ca faisait "A time when darkness belongs to night skies and nothing else..."

- Non, tu n'etais définitivement pas ce genre de gars, toi tu étais à contre courant, résolument bruyant, tu écoutais l'album The Hunt (96) de Guv'ner (NYC). Les choux à la crème de Thurston. Ca faisait "Wouh wouh leave me be..."

- Tu grimpais aux arbres, écorchures de la vie. Cobain tutoyait les cieux et tu écoutais l'album What Would the Community Think (96) de Cat Power (Atlanta via NYC), force mature d'une première trilogie, et Chan qui accouche de l'incontrolable. Ca faisait "they all come and peep through a hole in the wall..."








lundi 5 octobre 2009

De la neige dans mes oreilles.



Comment ne pas venir aux racines ?
Je parle sérieusement. Sans honte.
Je dois avoir moins de 10 ans. Sur mon lit double, ma soeur en dessous, une victoire sur la hierarchie familiale, il y a ce morceau qui me hante.
Informer, inassislamdeboulodown, alikiboomboomdown.
Ca tourne, et ça me travaille. "Whaoo, il chante vite ce type !" me disais-je, puceau de toute culture musicale.
Ca passait sur Fun radio à l'époque. Meeeen, ce que j'ai pu aimer cet chanson !

La base de mes gouts et le début de l'amour du rubadub et de toutes les jamaicaneries qui me turlupinent aujourd'hui encore. De l'enfance dans la construction de la passion pour une musique.

Snow, canadien et blanc comme neige. Son tube "informer" reste encore puissant. Et je pense que chaque passage de ce son en soirée fait son effet.
Je ne sais pas ce qu'il est devenu aujourd'hui, mais son influence reste et restera à jamais. Au moins pour ma gueule

Alikiboomboomdown.

Et puis, via le blog de maddecent, j'ai déouvert un autre morceau, même texte, juste le chorus change. La mélancolie me menne dans les bras de morphée.
Lonely monday morning, c'est tellement d'actualité.